C’est quoi le WEB, l’application qui a révolutionné l’internet, son évolution du web 1.0 au web 4.0 ? (Par Makanera Mohamed Lamine)
Que vaut l’internet sans le réseau social Facebook, le moteur de recherche Google, les webmails (Gmail,Yahoo, Outlook), etc. ?
Que vaut l’internet sans les sites d’informations, tous ces milliards de pages qui constituent une source inépuisable de savoir, de connaissance, de l’informatique au droit, de la religion à la philosophie, de la médecine à la magie etc. ?
Ce monde du savoir illimité qui nous est aujourd’hui anodin, fut possible grâce à une application de l’internet qui est le Web.
Leguepard.net / A la suite de son article du 10 février 2017 intitulé : «Facebook / Comment un site web de surcroit gratuit peut peser plus de 300 milliards de dollars ? », notre consultant en informatique monsieur MAKANERA Mohamed Lamine va nous parler du web, cette application qui a révolutionné l’internet, de son évolution, du web 1.0 jusqu’au Web 4.0. Bonne lecture.
LE WEB ET SON ÉVOLUTION
Et oui le web, l’application qui a fait d’internet ce qu’il est aujourd’hui.
Je me permets de m’intéresser à cet océan qu’est le web, son évolution du Web 1.0 au Web 4.0.
Je remercie la rédaction du guepard.net qui m’a posé la question sur la différence entre le Web 1.0, le Web 2.0 etc.
Par respect pour les lecteurs et pour une question de volumétrie, je m’affranchirai de la façon classique qui consiste à aborder tous les contours ayant trait à la notion du « Web ». L’objectif est de faire en sorte que chaque thème abordé rentre dans la matrice de la logique « un thème, un article ».
Avant de parler du web évolutif ou de l’évolution du web, situons cette application par rapport à internet.
Internet est un réseau par lequel transitent des données telles que des textes, fichiers, images, sons, séquences audiovisuelles, vidéos etc. Le web est l’une des nombreuses applications qui utilisent ce réseau. Comme c’est le cas pour la visioconférence, la messagerie instantanée, le courrier électronique etc.
Le web ou encore la toile est le raccourci du word wide web (www, 3w), littéralement, la toile d’araignée mondiale, est un système hypertexte public, fonctionnant sur Internet.
Mais l’expression « Système hypertexte » n’est pas explicite (Pas de souci).
Laissons tous les termes techniques et voyons ce que c’est.
Un arrêt sur image du « guepard.net » m’a donné l’écran ci-dessous :
Explication du schéma :
- L’accueil, est la page centrale du site leguerpard.net, sur lequel je suis.
- De celui-ci, il y a des liens (traits colorés) qui pointent vers d’autres pages du site (les articles) et vers d’autres pages des sites externes comme Youtube, Facebook, Twitter
- De même, par recherche Google, on peut accéder au site voulu (le cas présent ici est net)
Le web n’est autre que cette petite toile d’araignée du guepard.net ci-dessus en version « Echelle mondiale ».
C’est ce principe qui a fait son succès et a séduit les internautes. Plus besoin de connaitre les adresses des sites web, des pages, des serveurs qui sont de l’ordre du milliard de nos jours. Il suffit juste de cliquer le lien hypertexte pour accéder à la page voulue, au site souhaité.
Mais c’est quoi un lien hypertexte ? En voici un exemple : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hyperlien
C’est souvent un texte qui n’a pas la même couleur que les autres, cela peut être une icône, une image etc. et lorsqu’on clique dessus, il ouvre une autre page du même site web ou d’un autre.
Donc par définition, le web, ce sont des centaines de millions de sites interconnectés repartis partout dans le monde que l’on peut consulter librement. Ces sites sont reliés entre eux par les liens qui, une fois mis ensemble, ressemblent à une toile d’araignée.
1. Les âges du web
Je m’excuse de violenter le lexique technique informatique, mais je souhaite mener un parallélisme entre l’évolution humaine et celle du web bien que ce parallèle soit des plus atypiques.
Bien que je ne sois pas Darwinien, un schéma aussi important que marrant d’Oxcyon nous facilite la tache.
La frontière n’est pas toute tracée. Jusqu’à présent, les sites passifs, en web 1.0 tiennent encore en haleine certains informaticiens car il répond à leur besoin.
Un peu de détail :
Pour la partie du singe à l’homme, je fais confiance à vos imaginations et vos crédos. Intéressons-nous à celle d’en bas.
Le web depuis sa naissance dans les années 90, a connu bien d’évolutions. Aujourd’hui les frontières entre ces différents âges restent plus que flous pour ne pas dire invisibles. Mais, lorsqu’on aligne nos comportements sur la toile depuis son apparition, ces frontières se dessinent de plus en plus, et peuvent se décliner en quatre époques : LE WEB 1.0, 2.0, 3.0, 4.0.
a) Le web 1.0 :
C’est le web appelé, traditionnel, passif, statique et unidirectionnel (flux descendant).
Le Contenu est proposé par un producteur, affiché sur un site Internet et consulté par des internautes. C’est l’équivalent d’une bibliothèque virtuelle. L’objectif visé est de donner accès au contenu en ligne, présenter des produits aux consommateurs (nous les internautes). Les internautes n’avaient aucune action sur le contenu du site internet visité. Pas de possibilité de commentaires, de partages des données ou d’informations telle que nous connaissons aujourd’hui.
b) Le web 2.0 :
C’est le web actif, on passe du stock au flux (partage et échange d’informations et de contenus). L’internaute est contributeur, son avis est sollicité en permanence et il prend goût à cette socialisation virtuelle, c’est le web social, collaboratif, communautaire.
Avec le 2.0, c’est le passage d’une simple navigation et consultation des données vers un espace plus interactif et riche où l’internaute gagne plus de pouvoir et devient un acteur collaboratif en partageant ses données avec d’autres utilisateurs.
Exemple : Blog, Réseaux sociaux, Medias sociaux etc.
En web 2.0, l’idée est de faire en sorte que l’information nous parvienne plutôt que d’aller la dénicher nous-mêmes. Les pages ou groupes Facebook et d’autres sites en sont les exemples. Il suffit d’y être membre, tout ce qui est publié sur la plateforme nous parvient automatiquement.
Mais est ce que mon site web, blog est en web 2.0 ?
Lorsque le visiteur peut publier un commentaire sur votre site, partager votre article, liker vos articles, donner son avis, alors votre site est en 2.0.
c) Le web 3.0 :
Pour déterrer le web 3.0, il faut aller chercher du côté des Anonymous (un article sera consacré à ces inconnus). Le web 3.0 offre la possibilité aux communautés du web 2.0 de se regrouper et d’agir ensemble en utilisant des méthodes autres fois réservées aux hackers (liberté, anonymat, activisme).
Un ensemble d’individus debout en un pour une cause commune (partageant un même centre d’intérêt).
Vu sous un autre versant, plus technique, c’est le web sémantique. Le web à données organisées.
L’information, la masse de contenus sont organisées avec pour objectif de les rendre disponibles en fonction du contexte et des besoins de chaque utilisateur, en tenant compte de la localisation, des préférences.
Il vise à proposer des données qui ont de la valeur pour l’utilisateur. C’est le web propre le diront certains, car, ne me sont orientées que les données qui relèvent de mon centre d’intérêt. Il est intelligent et s’approche plus de l’internaute en visant sa satisfaction.
d) Le web 4.0 :
C’est le web à mi-chemin entre aujourd’hui et le futur. L’horizon ne s’est pas complément décrispé c’est pourquoi on le traite d’« invisible » mais, les repères sont déjà plantés. C’est le web orienté interaction individu objet, l’interconnexion entre le réel et le virtuel.
Nova Spivack, patron de Radar Networks désigne le web 4.0 par le WebOS.
Il définit le Web 4.0 comme étant « la possibilité de travailler avec des outils uniquement en ligne ».
C’est l’émergence et l’usage des environnements intelligents au service de l’être humain. L’usage des vêtements intelligents géo-localisés permettant de retrouver en cas d’accident la personne qui les porte.
Un exemple illustratif du 4.0 :
Il y aura des réfrigérateurs intelligents qui, en cas d’épuisement des vivres en dessous du seuil critique, passeront des commandes aux grandes distributions comme c’est le cas des Drives à présent et pourront jouer aux comparateurs de prix en choisissant pour la même qualité, le prix le plus attrayant. Le tout soumis bien sûr à l’approbation de l’homme. Ses applications sont innombrables.
Je vous renvoie à la lecture de l’introduction de la rédaction du guepard.net sur mon premier article intitulé«Facebook / Comment un site web de surcroit gratuit peut peser plus de 300 milliards de dollars ? » qui a attiré l’attention sur l’impact de l’internet sur notre monde moderne. Ci-dessous l’introduction
« A l’attention des internautes du geguepard.net, c’est avec espoir de vous rendre un service utile que nous avons décidé de nous attacher les services d’un consultant en informatique en la personne de monsieur Mohamed Lamine MAKANERA. L’informatique et ses implications a façonné et continue de façonner tous les rouages du monde moderne. Son utilisation s’est démocratisée en couvrant presque tous les peuples au monde. Cependant, il ne suffit pas de savoir utiliser un ordinateur, un Smartphone ou une tablette pour être capable de répondre aux multiples questions qu’engendre l’intrusion profonde de l’informatique dans notre vie ».
En conclusion, le parcours du web n’est pas prêt de s’arrêter. Bien de déserts ont été traversés, il y a encore du chemin à faire. Les frontières sont invisibles et bien de notions s’entrelacent.
NB : La toile peut s’utiliser pour le web, mais aussi pour internet.
MAKANERA Mohamed Lamine
Consultant en informatique