TRANSITION EN GUINÉE / II y a du deux poids, deux mesures car la place du « président-général » autoproclamé doit être la prison, le temps de s’expliquer devant les Tribunaux de notre pays, tout comme l’a fait l’authentique PATRIOTE Moussa Dadis CAMARA. (Mamadou Billo Sy Savané)
Le Coup d’État meurtrier contre Monsieur Alpha CONDÉ par le « colonel » Mamadi DOUMBOOUYA alors chef des « Forces » dites « Spéciales » de l’armée, le 5 septembre 2021 à CONAKRY a, à nouveau, ouvert une transition militaire que les Guinéens croyaient désormais définitivement révolue. En effet, quelques années plus tôt, le pays dans sa quasi-totalité, avait mis en échec par un soulèvement général et puissant, la tentative de capitaine Moussa Dadis CAMARA de CONFISQUER le pouvoir par les armes. Il comptait, par le biais d’un prétendu « référendum constitutionnel » taillé pour lui, afin de donner un habillage « légal » à un pouvoir ILLÉGITIME et ILLÉGAL capté par les armes. L’issue finale est encore dans la mémoire du pays tout entier.
Naïvement, les Guinéens(nes) ont cru, sans doute trop vite, que la leçon administrée au bouillant capitaine Moussa DADIS est retenue, définitivement. Erreur. Le « colonel » Mamadi DOUMBOOUYA, ancien ou peut-être encore caporal de la Légion étrangère française, s’est lui aussi, lancé dans l’aventure sur laquelle son prédécesseur, Moussa Dadis CAMARA lui, vrai capitaine, n’ayant jamais servi que la TERRE de ses ANCÊTRES, s’était cassé les dents.
Autoproclamé « général » et « Président » d’une TRANSITION à durée non déterminée, Monsieur DOUMBOUYA a, ou aurait de « puissants » soutiens militaires dans les milieux politico-affairistes français. Peut-être, a-t-il aussi des liens personnels de type matrimonial avec certains réseaux de gendarmes ou d’ex-gendarmes français ? Fort du possible soutien de ces réseaux officieux et quasi-officiels, il tente de prolonger sa « transition » par la CONFISCATION militarisée du pouvoir, grâce à son « référendum dit constitutionnel », d’ailleurs rédigé sous son impulsion, et pour lui-même.
Des indices sérieux et convergents, facilement observables ne permettent plus aucun doute. Des accords militaires sont signés en faveur de la FRANCE dès la prise sanglante du pouvoir. En contrepartie, le soutien d’une certaine France au nouveau PATRON LÉGIONNAIRE est acquis. Au fond, l’équation paraît être la suivante : SOUTIEN, contre BASES militaires en Guinée. Ainsi, des bases militaires clandestines françaises sont installées sur le territoire national guinéen, sans que les CITOYENS de ce pays en aient la moindre connaissance, d’aucune sorte. Peut-être, aux yeux d’une certaine France, le caporal légionnaire Mamadi DOUMBOUYA est-il devenu le PROPRIÉTAIRE unique de la Guinée, du seul fait qu’il fait courir le bruit qu’il serait lui Mamadi DOUMBOUYA, SOUTENU et PROTÉGÉ par le groupe que je m’autorise à nommer « une certaine France ». Car la France UNIVERSATILISTE et des DROITS de l’être HUMAIN, même Noir Africain, ne saurait livrer un pays, la GUINÉE (Conakry) à un ASSASSIN de l’espèce de « caporal » Mamadi DOUMBOUYA de la Légion étrangère française.
Pourtant, le DROIT d’installer une base militaire sur le sol d’un pays étranger, fût-il celui de la GUINÉE(Conakry), ne peut relever que de la SOUVERAINETÉ du pays. Et ce sont les CITOYENS qui choisissent librement et dans une Transparence, la personne ou l’équipe à laquelle ils confient le droit de les REPRÉSENTER et donc d’incarner la SOUVERAINETÉ de tous.
Ici, la question grave et préoccupante n’est pas la présence d’une BASE MILITAIRE française sur le sol de Guinée. Car toutes les puissances cherchent à avoir plus d’influence, y compris par l’acquisition de base militaire au-delà de leurs frontières. Ce qui pose PROBLEME à mes yeux, c’est d’abord le caractère quasi-clandestin de cette autorisation, ensuite et surtout la « qualité » de l’individu dont un pays aussi RESPECTABLE que la France, exhibe la volonté personnelle individuelle, comme base « légale » l’autorisant à OCCUPER militairement des portions de terre d’un pays certes faible, mais tout de même un pays souverain, la Guinée (Conakry).
Dans le cas précis, il s’agit bel et bien d’une occupation qui, à bien des égards, s’apparente à une OCCUPATION de type COLONIAL, ou néocolonial. Depuis le Putsch du caporal légionnaire Mamadi DOUMBOUYA, aussitôt suivi de l’installation d’une ou des bases militaires françaises aux frontières entre le Mali et la Guinée, des enlèvements et des assassinats militarisés, sont quasi-quotidiens. Faut-il encore rappeler ici, que le CO-CONTRACTANT de la France, le Putschiste « général -président » autoproclamé, Mamadi DOUMBOUYA ne représente que lui-même, et peut-être sa bande. Il ne représente pas la Guinée, et ne saurait l’engager dans un accord, quel qu’il soit. Les armes et munitions appartenant au pays tout entier, détournées frauduleusement, dirigées contre le pays et ses habitants, ne créent ni LÉGALITÉ, ni LÉGITIMITÉ. Quand on dénie la LÉGITIMITÉ et la LÉGALITÉ à un peuple, c’est le cas actuellement en GUINÉE- CONAKRY, on crée inévitablement le DEVOIR de S’INSURGER par tous les MOYENS.
La base militaire française la plus importante est située à SORONKONI, à la frontière malienne. Or la Guinée n’a jamais eu le moindre conflit frontalier avec le MALI. Et il est raisonnable de penser qu’entre les deux pays, le risque de conflit frontalier est nul. Alors, se pose la QUESTION de savoir, pour QUELLES RAISONS, le « général président » Mamadi DOUMBOUYA et son « gouvernement » ont-ils accueilli à l’insu du peuple de Guinée, des bases militaires étrangères sur notre sol, et plus particulièrement à la frontière malienne ?
Le C.N.R.D., Mamadi DOUMBOUYA et leur gouvernement n’ont aucun mandat du pays. Ils sont donc ILLÉGITIMES et ILLÉGAUX aux fonctions qu’ils occupent, grâce aux armes et munitions qu’ils utilisent abondamment et sans retenue, contre leurs compatriotes terrorisés. Les accords et autres conventions qu’ils peuvent avoir passés avec un quelconque pays étranger, n’ont pas, ou ne devraient pas être OPPOSABLES à la GUINÉE.
Laisser le « général-président » DOUMBOUYA autoproclamé, qui s’est autodésigné « président » de la République d’un pays qui ne l’a pas élu, c’est la Légitimation du « Deux poids, deux mesures ». En effet, faut-il le répéter, il y a quelques années, la Guinée dans son ensemble s’était INSURGÉE légitimement, contre le capitaine Moussa Dadis CAMARA qui, avec les armes et munitions de la nation avait la prétention de s’auto-élire président de la République de Guinée. Le peuple de Guinée s’était chargé de ramener le « Forestier » Moussa DADIS CAMARA à la raison, j’entendais fréquemment cette « chanson » dans certains milieux. Le caporal de la Légion étrangère française Mamadi DOUMBOUYA avec son armée personnelle, en fait, une milice baptisée « Forces Spéciales », capte le pouvoir par les armes et dans une mare de sang le 5 septembre 2021. Après trois ans de pouvoir illégitime et illégal, il compte s’y maintenir. Pour cela il fait écrire sa constitution et prétend REFONDER un pays dont les Citoyens ne l’ont pas élu. Le caporal légionnaire français, Mamadi DOUMBOUYA doit partir avant DÉCEMBRE 2024. Il n’a rien de plus que le « Forestier » patriote, Moussa Dadis CAMARA.
Les CRIMES commis par le caporal DOUMBOUYA, sont infiniment plus nombreux et aussi abjects. ÉVITONS le « deux poids, deux mesures ». La place du « président-général » autoproclamé doit être la prison, le temps de s’expliquer devant les Tribunaux de notre pays, tout comme l’a fait l’authentique PATRIOTE Moussa Dadis CAMARA.
Mamadou Billo SY SAVANÉ