GUINÉE : DE 1958 À CE JOUR QUE DU VAMPIRISME POLITICO-ÉCONOMIQUE COMME PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL (Dr Abdoul BALDE)
HANNAT ARENDT dans le tyran totalitaire disait : « LA SOCIÉTÉ A TOUJOURS TENDANCE À ACCEPTER D’ABORD QUELQU’UN POUR CE QU’Il PRÉTEND ÊTRE, SI BIEN QU’UN FOU QUI POSE AU GÉNIE A TOUJOURS QUELQUE CHANCE D’ÊTRE CRU. »
C’est ce qu’on observe dans notre pays qui, depuis 1958, est sous la botte d’individus loufoques, violents et malhonnêtes tout droit descendus des cuisses de Satan qui s’étaient présentés aux guinéens en HOMME PROVIDENTIEL.
Le dernier d’entre eux est un caporal-chef de la légion étrangère française qui se présenta aux guinéens le 5 septembre 2021 en un AUTHENTIQUE MESSI. La réalité nous révèle maintenant qu’il n’est qu’un redoutable prédateur sans foi ni loi ni projet de développement, prêt à toutes les bassesses et toutes les ignominies, pour confisquer le pouvoir qui est désormais sa seule raison de vivre. Depuis, sa philosophie est : « APRÈS MOI LE DELUGE. »
On ne le répétera jamais assez, la misère sans fond et les chemins sans issue où se débattent les Guinéens depuis 1958 et qui continuent de s’aggraver encore, résultent toutes de bêtises de gouvernements, délibérément commises, selon des programmes machiavéliques calculés avec minutie par des tyrans tous plus violents les uns que les autres, dont la stratégie politique a toujours été un « nettoyage par le vide » pour pérenniser leur pouvoir par la clochardisation voire par l’extermination de l’élite. Ainsi, plus personne pour oser lever le petit doigt pour critiquer, à plus forte raison demander la fin du pouvoir tyrannique.
Ce qui fait de notre pays 66 ans après son indépendance une contrée arriérée entre les serres d’individus tout droit sortis d’un film d’horreur de type DRACULA, de véritables VAMPIRES ÉCONOMIQUES IMMORTELS qui se repaissent du sang des vivants et les transforment à leur tour, en créatures démoniaques hostiles à tout développement. C’est-à-dire des exploiteurs, des parasites, des profiteurs, de vrais suceurs de sang qui ont compromis très dangereusement et pour longtemps, toute véritable politique de développement économique et sociale viable et profitable à l’ensemble des Guinéens.
Pourtant c’est connu, le développement économique et social tant espéré par tout pays est commandé par trois préalables dont il serait trop long de développer ici.
Il s’agit entre autres de :
A) La bonne gouvernance pour faire en sorte que les deniers publics profitent pleinement aux populations et que diminue efficacement la corruption.
B) La vie et la bonne santé des populations par l’investissement dans le bien le plus précieux : LA VIE ET LA BONNE SANTÉ DES POPULATIONS.
C) L’investissement financier car, un investissement est un pari sur l’avenir qui nécessite un degré de confiance qu’inspire un ÉTAT. Tout ceci sous le magistère d’un LEADERSHIP ÉCLAIRÉ pour faire en sorte que les deniers publics profitent pleinement aux populations d’une part, et diminuent efficacement la corruption d’autre part.
C’est connu, aucun pays au monde ne s’est développé sans être adossé à un véritable État, avec un vrai leadership. C’est-à-dire, un pays dirigé par un Président visionnaire, capable de faire adhérer à son projet de société, une élite patriote, crédible et donc responsable.
Or, depuis 1958 l’État GUINÉEN est tout simplement un État Vampire géré par des exploiteurs, des profiteurs violents aux dépens des populations dont ils sucent le sang jusqu’à la moelle. C’est à dire de véritables VAMPIRES POLITICO-ÉCONOMIQUES, dont on va passer très succinctement en revue pour essayer de comprendre pourquoi 66 ans après son indépendance, notre pays est toujours une contrée très arriérée entre les mains de vampires politiques et économiques qui l’ont transformé en un véritable ENFER sous la férule des HADÈS (dieu des enfers) qui en ont eu la lourde charge pour assouvir leurs intérêts démoniaques.
1°) La première République sous le magistère du P.D.G et son Président un individu d’une CRUAUTE INOUÏE, dépourvu de toute valeur humaine et morale dont le sillage n’était qu’une longue trace sanglante jonchée de cadavres d’innocentes victimes qui l’avaient aveuglément fait confiance. C’était DRACULA fait homme. Paré du manteau d’incorruptible, il métamorphosa notre pays en un royaume de cruauté et de la rapine avec ses différents camps de tortures et de fosses communes éparpillées sur l’ensemble du territoire ou il élimina toute l’élite civile et militaire avec un seul programme de développement économique et social LE COMPLOT PERMANENT. À sa mort on découvre qu’il avait siphonné 4 milliards de dollars placés au MAROC pour sa femme, ses enfants ses frères et sœurs. Il fut incontestablement le père du DÉSASTRE de notre pays.
2°) La deuxième République sous le magistère du P.U.P (PARTI DE L’UNITÉ ET DU PROGRÈS) avec son Président à l’allure débonnaire en bon paysan, il découvre les ors de la République et pour mieux en profiter, il s’entoure d’individus tout droit sorti d’un scénario mafieux et maléfique qui s’emploient à sucer le sang de tout ce qui leur tombe dans la bouche. Le pays est ainsi vampirisé et mis à genoux par une corruption généralisée au grand dam d’une population qui ne sait plus à quel saint se vouer. Il fut le PÈRE INCONTESTABLE DE LA CORRUPTION de notre pays.
3°) La troisième République fut cafouilleuse, prédatrice et surtout tragi-comique gérée par des individus interlopes avec deux chefs dont l’un le N°1 DADIS CAMARA « LE PATRIOTE » HYSÉRIQUE comme aimait bien l’appeler tous les flagorneurs de la République qui le menèrent à sa perte à cause de sa naïveté. Son pouvoir fut terni par des massacres et viols au stade du 28 septembre qualifiés par LA COMMISSION D’ENQUÊTE DES NATIONS UNIES DE l’O.N. U de « crimes contre l’humanité. » Il purge actuellement une peine de 20 ans de prison dans un procès qui laisse à désirer, alors que le N° 2 de la junte un matamore inculte et mercantile répondant au nom Sékouba Konaté qui n’est mû que par l’âpreté au gain et l’alcool et ses acolytes se la coulent douce dans un exil doré avec l’argent de leur forfaiture et une promotion en tant que Patron d’une Force Africaine en Attente, un poste fictif créée par Jean Ping et le bénéficiaire de l’élection présidentielle de 2010 pour lui permettre d’éloigner son « bienfaiteur » de la vie politique du pays et avoir les mains libres pour mieux les plonger dans les deniers publics à son tour.
4°) La quatrième République fut celle du R.P.G et son leader historique répondant au nom d’ALPHA CONDÉ plus MACHIAVEL QUE LUI TU MEURS. Il fut l’une de plus grandes déceptions de ce pays en matière de gouvernance et du respect des droits humains. Devenu riche comme CRÉSUS, avec l’argent siphonné à notre pays, il promettait de faire de la Guinée un pays émergent qui ne cesse de s’engloutir dans un abîme sans fond. Mais c’était avant que son protecteur un caporal-chef de la légion étrangère française ne l’envoie en exil pour qu’il revoit sa copie. Depuis, il ronge son frein dans un second exil doré qui risque d’être éternel celui-là. C’est un retour à la case départ. Il fut le PÈRE DE LA ROUBLARDISE de notre pays. Ce qu’il paie aujourd’hui après avoir eu à faire à plus RETORS que lui. Il fut dans l’histoire de notre pays un VRAI MACHIAVEL et y restera comme le PÈRE DU HARD POWER MACHIAVÉLIQUE GUINÉEN.
5°) La cinquième République celle du C.N.R.D sous la houlette d’un Caporal-chef de la légion étrangère Française répondant au nom de MAMADI DOUMBOUYA, un HYBRIDE GÉNÉTIQUE QUI CONCENTRE EN LUI TOUTES LES TARES DE SES DIFFÉRENTS PRÉDÉCESSEURS COMME L’A SI BIEN DIT TIERNO MONÉNEMBO dans sa dernière sortie sur la TOILE. Depuis sa prise de pouvoir, l’histoire sanglante de notre pays se poursuit invariablement. Aucun changement, ni amélioration des conditions de vie des Guinéens n’est perceptible. Bien au contraire la descente aux enfers continue inexorablement sous la botte des nouveaux maîtres du pays, d’autres VÉRITABLES VAMPIRES POLITIQUES ET ÉCONOMIQUES. C’est-à-dire des exploiteurs, des parasites, des profiteurs des tueurs tous acabits sans état d’âme, dont la gestion politique, économique et social a fait de notre pays, un univers rongé par une ETHNO-STRATÉGIE à son paroxysme sur fond de violence, de corruption, d’impunité de mensonges et de crimes crapuleux.
6°) QU’EN SERA-T-IL DE LA SIXIÈME RÉPUBLIQUE ?
Elle doit être ce que nous voulons qu’elle soit c’est-à-dire une République gérée par d’authentiques patriotes, sous le leadership d’un véritable homme d’État imbu de valeurs républicaines doublé technocrate hors pair, capable de rassembler la majorité des Guinéens autour d’un programme de développement économique et social profitable à tous le guinéens. C’est-à-dire UN HYBRIDE DE MANDELLA, et RAWLING qui sait comment fonctionne un État au sens régalien du terme. Et non toutes ces fripouilles incompétentes drapés dans des manteaux de sauveur qui pullulent dans notre pays depuis son accession à l’indépendance en 1958 qui continuent de l’enfoncer dans un gouffre sans fond. C’est la seule voie qui vaille, pour en finir une fois pour toute avec cette République de copains coquins doublés vampires.
C’est vrai voilà soixante-six ans que notre pays a accédé à la souveraineté internationale. Naviguant entre tyrannie cruelle et dictature molle, parfois meurtrière, notre pays stagne, quand il ne recule pas. Nous Guinéens, sommes toujours dans des tourments pourtant évitables. Les espoirs par moment entrevus ont vite tourné en une immense désillusion. Il n’est pas utile de rappeler ici les différentes occasions manquées, pourtant porteuses d’espoir. Nous les avons tous en mémoire.
Cet autre nouveau pouvoir personnel, enragé, sanguinolent et, démoniaque pour parvenir à ses fins, essaye de détruire le contrat moral et social qui liait toutes les ethnies. Il tente vaille que vaille de se tailler une Guinée à sa mesure, à la mesure d’une GUÊPE DE MER considérée comme l’animal le plus venimeux de la planète
Notre Caporal-chef légionnaire pris dans l’ivresse du pouvoir ne préside pas faute de vision politique. La seule qu’on lui connaisse est celle du bouc émissaire.
Seule son ambition le pousse en avant. Une ambition perverse. Tel un Roi fainéant de la grandeur, l’homme n’est animé que par le désir de durer au pouvoir pour user de ses commodités et en jouir jusqu’à l’extrême limite.
Cet autre pouvoir sans aucune légitimité, accaparant, démoniaque et destructeur a montré toute sa nocivité et ses limites. Il ne repose que sur la perversité, le mensonge, la cupidité, l’incompétence les massacres et une notion d’ordre incarnée par la violence et une communication faite par des propagandistes serviles. Il est donc incapable de mener notre pays vers un destin de progrès. C’est un triste retour vers le passé, disons un retour à la case départ dans le combat politique qui dure depuis plus d’un demi-siècle. Il faut pourtant en finir avec cette situation délétère qui inhibe tout processus de développement. COMMENT ME DIRA-T-ON ?
François Mitterrand disait à juste titre que : « UN DICTATEUR N’A PAS DE CONCURRENT À SA TAILLE TANT QUE LE PEUPLE NE RELÈVE PAS LE DÉFI. » La TENTATIVE DE CAPORALISATION actuelle de notre pays par cette junte de vampires pour parvenir à ses fins diaboliques, c’est-à-dire nous imposer une nouvelle constitution pour permettre au caporal-chef légionnaire d’usurper la magistrature suprême de notre pays nous donnera très probablement l’occasion de relever le défi. Car, l’Histoire nous enseigne qu’il n’existe pas de pays docile et corvéable à volonté éternellement. Il y a toujours un moment où la coupe est pleine et malheur aux tyrans qui se font surprendre par la colère de leur peuple. C’est connu, le volcanisme guinéen est imprévisible. La révolte des femmes en août 1977 et les douloureux évènements de janvier et février 2007 en témoignent. Sékou Touré et Lansana Conté deux véritables et redoutables tyrans en savent quelque chose car, tous les deux faillirent y laisser des plumes. À BON ENTENDEUR SALUT.
Dr. Abdoul Baldé.