TRAGÉDIE à N’ZEREKORE : soutien politique meurtrier à DOUMBOUYA
Alors qu’ils avaient eux-mêmes interdit le moindre rassemblement, le caporal légionnaire Français, auto-désigné « général- président », et son groupe ethniquement très marqué, ont organisé une immense manifestation de soutien politique, déguisée en événement sportif footballistique. Pour faire une démonstration de force dans la région natale de capitaine Moussa Dadis CAMARA, ils ont donc fait remplir le stade de N’ZEREKORE, par des dizaines de milliers de « spectateurs » dont la présence, et l’enthousiasme pour certains, paraissaient à l’évidence militairement « aidés ». Il serait plus honnête d’écrire que l’enthousiasme observé, était pour l’essentiel militairement commandé, et donc obligé. Une pareille configuration ne pouvait produire rien d’autre que la tragédie.
Ce qui devait arriver, arriva. Au stade, une véritable TUERIE perpétrée contre les populations de N’Zérékoré plus ou moins soupçonnées d’être timorées à l’égard du caporal Légionnaire Français, autodésigné « général ». Tous ceux et celles qui sont morts ce jour-là au stade de N’ZEREKORE, n’ont pas été tous piétinés dans la bousculade, suite à une panique elle-même construite, méthodiquement. Car selon la presse militarisée elle-même, les OFFICIELS eux, avaient été préventivement ÉVACUÉS, sans égratignures. Et ce jour-là, la quasi homogénéité des fameux OFFICIELS, du point de leur appartenance, ainsi que celle du service de sécurité, était un secret de polichinelle. Le caractère « accidentel » de la tragédie, est loin, très loin d’être établi. D’après certains témoins présents au stade, l’hypothèse que, les fanatiques du clan ETHNO FAMILIAL du chef de la Junte, ont puissamment aidé au déclenchement de la panique, n’est pas rejeter en bloc, au motif qu’il y aurait parmi les malheureuses victimes, des personnes de la même extraction ethnique que Mamadi DOUMBOUYA et sa bande ETHNO-FAMILIALE. (NB : à noter que la Haute-Guinée, ni les Malinkés ne sont en rien concernés par l’aventure sanguinaire ethno-familiale du Légionnaire Français).
Il faut être d’un cynisme sans limite, pour créer les conditions dont on sait qu’elles produiront cette tragédie. A l’évidence, le caporal Légionnaire Français (un légionnaire est un MERCENAIRE au service d’une puissance étrangère), Mamadi DOUMBOUYA autodésigné « général-président » l’est. Son très récent passé de Légionnaire, les TUERIES de jeunes militaires au camp de SAMORÉNYA(KINDIA) auxquelles il a procédé pour le compte de Monsieur Alpha CONDÉ, du temps où il était choyé par ce dernier, l’aménagement pour lui et à sa demande au palais présidentiel « MOHAMED V » d’un centre de tortures, et dexécutions (individuelles et collectives), sont des indices sérieux incitant à penser que pour atteindre son objectif de DOMINATION ethno-régionale, le caporal légionnaire Français Mamadi DOUMBOUYA, est capable de toutes les extrémités, y compris les plus exécrables comme celle de N’ZEREKORE tout récemment.
Le caractère « accidentel » de ce qu’il faut bien appeler TUERIES de N’ZEREKORE est à prendre avec mille pincettes, pour les raisons suivantes :
1°. c’est bien à l’initiative de caporal Mamadi DOUMBOUYA lui-même que cette manifestation dite « sportive » a été organisée pour célébrer sa « GLOIRE », ou plus exactement ce que lui croit glorieux pour lui-même. Car son C.N.R.D. et son Gouvernement ont interdit toute manifestation. Apparemment, les manifestations politiques déguisées en manifestation « sportives » visant à rendre évidente sa future « candidature » et son AUTOPROCLAMATION comme « président » de la République « élu », ne sont pas concernées par les interdictions.
2°. Cette manifestation de soutien politique déguisée en manifestation footballistique, organisée à N’ZEREKORE, région natale et d’habitation de capitaine Moussa Dadis CAMARA embastillé), semblait vouloir NARGUER, HUMILIER le malheureux capitaine déchu, et les populations dont il est issu. Sinon, cette manifestation de SOUTIEN politique au Caporal légionnaire Français, pouvait se tenir à KANKAN, à BEYLA, ou à KOUROUSSA.,,,.Au demeurant, jamais une célébration de manifestations sportives pourtant nombreuses en Guinée, n’a dérapé au point de produire une centaine de morts, et vraisemblablement plus…
Une meurtrière manifestation politique au profit du chef de la junte de CONAKRY, autodésigné « général-président », ne pouvait être organisée qu’en Guinée Forestière, et plus précisément à N’ZEREKORE. Le capitaine Moussa Dadis CAMARA y est né, ainsi que plusieurs autres militaires et officiers « forestiers » d’ailleurs tous embastillés par le clan ethno-familial du Légionnaire. Leurs familles souvent nombreuses y sont installées depuis des lustres. Ce sont les autochtones de la Guinée forestière. D’où leur appellation de « forestiers ». Pour ceux et celles qui ne sont pas GUINÉENS, ou GUINÉENNES, « forestier » dans l’acception guinéenne, signifie ici autochtones de la région forestière, et non pas exploitant forestier comme on pourrait être tenter de le croire. On perçoit bien, sans perspicacité particulière, l’intérêt pour le clan militaro-ethnique, d’organiser en Guinée forestière, chez Moussa Dadis CAMARA, un puissant mouvement de soutien politique au profit du chef de la junte. En exhibant sa « force » politique dans cette région dont il a embastillé, et par moment liquidé les enfants, le chef de la junte de Conakry veut faire la démonstration qu’il tient la « Forêt » et qu’il y a une assise politique au moins aussi égale, ou supérieure à celle à laquelle les FILS et FILLES du pays peuvent prétendre.
Il eut été inapproprié de poser la question à venir, si cette tragédie était accidentelle. Or c’est loin d’être le cas. Elle est en partie commise par le clan ethno-familial et son chef dont le long séjour dans la Légion étrangère l’assignait à la commission de meurtres et assassinats que les LOIS Fondamentales françaises interdisent de façon absolue aux militaires Français (Français, au sens de Français Gaulois), y compris en état de guerre. Notre « brave » Légionnaire est certes Français, mais pas Français « Gaulois ». Alors questions :
1°. Combien a coûté cette manifestation meurtrière de soutien politique à Mamadi DOUMBOUYA et à son clan ?
2°. Ni DOUMBOUYA, ni son clan ethno-familial n’étaient fortunés avant leur PUTSCH sanglant contre notre pays. D’où sortent les millions de dollars Us qu’ils dépensent à des futilités alors que les écoles manquent de craie, les hôpitaux de mercurochrome, de seringues,….. ?
NB : Je suis moi-même Français non « Gaulois ». Ceux et celles des Notabilités GAULOISES qui, en FRANCE soutiennent le Légionnaire putschiste, doivent savoir qu’ils TRAVAILLENT à rejeter la FRANCE, tout en rendant attractifs certains pays Européens dirigés par des personnages peu recommandables.
Mamadou Billo SY SAVANÉ.