GUINÉE : LE TEMPS DES DEALERS AVEC LE BARON DU CARTEL AU PALAIS MOHAMMED V. (Dr Abdoul Baldé)
C’est vrai comme le disait Jean François de la Harpe : « L’abus de pouvoir enfante tous les crimes. » Ce qui se vérifie dans notre pays qui n’a connu d’alternance que celle de la TYRANNIE et de la MAFIA.
L’irruption des narcotrafiquants à la tête de notre pays qui est étroitement liée à celle de sa mafieuse histoire politique, faite de violence et de trafics en tous genres en est une parfaite illustration.
Depuis son accession à la souveraineté nationale, notre pays vit dans un marasme politique, économique et social sans précédent du fait qu’il n’a toujours été géré que par une mafia de profiteurs, tous plus violents les uns que les autres, dont le père fondateur fut un certain SÉKOU TOURÉ alias AL CAPONE un pur criminel au pouvoir mafieux et sanguinolent.
Le dernier d’entre eux est un ancien de la légion étrangère française, reconverti DEALER, EXÉCUTANT DES BASSES OEUVRES DU PARRAIN qu’il réussit à dégommer par la violence et la fourberie pour poser armes et bagages au palais MOHAMMED V, attiré par les immenses richesses de notre pays. C’est connu, la mafia aime l’argent. Elle l’aime par-dessus tout.
Or, la Guinée est un incroyable eldorado minier, potentiellement parmi les plus riches d’Afrique. Il suffit presque de se baisser pour ramasser de la bauxite, de l’or, du diamant et d’autres métaux précieux. C’est aussi le château d’eau de l’Afrique de l’Ouest. La plupart des grands cours d’eau d’Afrique prennent leur source dans les collines verdoyantes du massif du Fouta Djallon. La terre guinéenne est fertile et irriguée toute l’année, mais paradoxalement, elle est l’une des contrées les plus pauvres du monde. La très grande majorité de la population vit sans eau courante et sans électricité. Et pour cause, ceux qui ont toujours exercé le pouvoir n’ont fait qu’abîmer notre pays. Très succinctement, rappelons ce que fut l’ARMÉE dans cette débâcle :
- En 1984, l’ARMÉE que le tyrannique Sékou Touré avait réussi à neutraliser à l’aide de sa milice populaire (un autre conglomérat de va-nu-pieds sans foi ni loi), revient en force et devient l’acteur incontournable de la vie politique.
- En 2021, l’ARMÉE est à nouveau neutralisée par une horde de malfrats baptisée FORCES SPÉCIALES de véritables TONTONS MACOUTES de types HAÏTIENS qui s’imposent en acteurs aussi incontournables que néfastes pour la stabilité de notre pays après avoir renvoyé à ses chères études notre fameux Professeur victime de ses propres turpitudes.
- L’administration quant à elle, en pleine déliquescence, est depuis longtemps gangrenée par une corruption généralisée qui remonte jusqu’au plus haut sommet de l’État fictif et prédateur.
Auparavant, en 2010, la diplomatie américaine s’inquiétait déjà de l’emprise en Afrique de l’Ouest des narco-trafiquants sud-américains qui utilisaient cette région comme escale dans le transport internationale de cocaïne.
Selon des documents révélés par WIKILEAKS, les Américains estimaient que certains pays comme la Guinée-Conakry et la Guinée-Bissau seraient aux mains d’organisations criminelles opportunistes et sophistiquées. Les mêmes notes affirmaient que, dans certains cas, les pouvoirs locaux sont impliqués dans le trafic.
Après les trafics d’armes et de déchets toxiques, les réseaux mafieux de l’armée jetèrent leur dévolu sur le trafic très dangereux de cocaïne.
C’est connu pour prospérer, la plupart des organisations criminelles doivent nécessairement à un niveau ou un autre, entreprendre « la captation » de l’État, ne serait-ce que de façon partielle.
Mais en Guinée, c’est la tête de l’État qu’ils réussirent à capter le 5 septembre 2021 leur permettant ainsi d’installer une de leur COMPARSE à la magistrature suprême de notre pays. Depuis, avec le BARON du CARTEL DE KALOUM AUX MANETTES, LES GUINÉENS CONNAISSENT L’UN DES ASPECTS LES PLUS TERRIBLES DE GESTION ET DE PERSÉCUTION POLITQUE ET ETHNIQUE, SUR FOND DE PILLAGE AUQUEL LE PAYS TOUT ENTIER EST SOUMIS ET DONT AUCUNE ETHNIE N’EST À L’ABRI.
Même dans des pays comme LA COLOMBIE DE PABLO ESCOBAR UN GÉNIE DU CRIME, QUI ÉTAIT LE BARON DE LA DROGUE LE PLUS CÉLÈBRE ET LE PLUS MEURTRIER DU CARTEL DE MEDELLINE, L’UN DES PLUS GRANDS RÉSEAUX DE NARCOTRAFIQUE DE L’AMÉRIQUE DU SUD VOIRE DU MONDE n’avait réussi un tel exploit. Pourtant, il s’était lancé en politique, ce qui le perdit d’ailleurs.
C’est pourtant ce que la mafia guinéenne a quant à elle réussi le 5 septembre 2021 en imposant à la magistrature suprême de notre pays un simple DEALER LÉGIONNAIRE DE SON ÉTAT, UN INDIVIDU DANGEREUX MAIS SURTOUT UN AFFREUX MANIPULATEUR, AUTOPROCLAMÉ HÉRITIERS DU P.D.G
Depuis les copinages, la corruption à grandes échelles et les propagandes sur fond de massacres sont devenues le LEITMOTIV des nouveaux maitres de Conakry, inutile donc d’aller chercher ailleurs les raisons du désastre actuel.
En effet, le cas de ce légionnaire est symptomatique dans l’histoire des dérives de notre pays. Avec son caractère belliqueux, ses imprudences, ses fourberies, à la rigueur sa malhonnêteté, il aura tout autant secoué la Guinée qu’il a métamorphosée en un PUISSANT CARTEL DE NARCOTRAFIC AFRICAIN très adapté aux besoins des organisations criminelles dont le siège principal est le PALAIS MOHAMMED V.
C’est vrai ce que disait THOMAS SANKARA : « Un militaire sans formation politique est un criminel en puissance ».
Depuis, c’est le règne de la PÈGRE. À TOUS LES ÉCHELONS DE SON POUVOIR EST TAPIE UNE PÈGRE QUI SÈME LA TERREUR, LA MISÈRE et LA DÉSOLATION.
En général, c’est dans des pays comme le nôtre que les mafias parviennent très facilement à faire prospérer leurs affaires louches, surtout dans l’immobilier. Ce qui explique probablement leur convoitise pour notre capitale.
Après avoir massivement investi dans l’immobilier dans certaines capitales de l’Afrique de l’Ouest, nos DEALERS ont jeté leur dévolu sur notre capitale CONAKRY bâtie sur la presqu’ile de KAOUM face aux îles de LOOS pour disent–ils en faire le SINGAPOUR de l’Afrique de l’Ouest, pour probablement BLANCHIR l’argent sale de leur trafic d’armes et de drogue.
Pour parvenir à leur à leur fin diabolique, nos dealers, n’ont pas hésité d’utiliser les grands moyens pour exproprier les habitants, en provoquant délibérément l’explosion des cuves de stockage de carburant sise à CORONTHIE, dont les habitants sont livrés à eux-mêmes dans des conditions de vie moyenâgeuses. Pour leur venir en aide LE F.M.I n’a pas hésité de débloquer 71 millions de dollars.
À CE JOUR ON SE DEMANDE OÙ EST PASSÉ CET ARGENT ? Très probablement dans les comptes personnels déjà très garnis des Dealers planqués au palais et dans leurs villas cossues. Puisque peu leur importe la souffrance du peuple ! Ce qui compte ce sont les « affaires ».
Le pire dans l’abomination actuelle est ce me mélange si caractéristique de POLITIQUE et de BANDITISME. Cette autre dictature n’est qu’une mafia régnant par la terreur, le sang, le mensonge et la prévarication. Son unique devise : enrichissons-nous et paradons. Son mot d’ordre : mort à nos adversaires supposés ou réels et qu’aucun ne survive pourvu que nos « AFFAIRES » prospèrent quelqu’un soit le prix à payer par le GUINÉEN.
Leur problème majeur exclusif actuel est le suivant : comment transformer leur pouvoir issu d’un COUP D’ÉTAT donc illégitime, illégal et immoral en un pouvoir légitime transmissible à un membre du clan mafieux, capable de préserver leurs immenses captations financières, immobilières et foncières ? À cette question, il y a une seule réponse : l’arbitraire et la violence, c’est-à-dire un « ÉTAT » sans le droit. Et c’est bien ce que les Guinéens vivent actuellement dans une CHIENLIT jamais connue auparavant.
On peut donc affirmer sans risque de se tromper, que cette nouvelle MAFIA D’ÉTAT DONT LA REFONDATİON ÉTAIT LE CHEVAL DE BATAILLE A ENGENDRÉ UN NOUVEL ÉTAT NARCO-PATRIMONIAL, dont le crédo politique repose sur une DÉMOCRATIE de type SİCİLİENNE, un mélange explosif de MAFIA ET DE POLITIQUE. DONT LE BARON FUT INTRONISÉ PAR LA VIOLENCE AU PALAIS MOHAMME V.
En 3 ans d’exercice du pouvoir, voilà que le BARON DU CARTEL et SES AFFIDÉS sont à bout de souffle et n’entendent pourtant pas céder le pouvoir. Le cocktail de criminalité économique et politique a atteint des sommets vertigineux, à tel point que leur bilan dans un délai record s’avère pire que celui de tous leurs prédécesseurs.
Obsédé par l’idée de perdre son pouvoir illégitime, illégale et immoral, le BARON du CARTEL est devenu PARANOÏAQUE, donc très dangereux pour la stabilité du pays. De surcroît en proie à des insomnies et l’emprise de la drogue, il veut entrainer notre pays dans sa déchéance avec tout ce que cela comporte de conséquences désastreuses pour la stabilité du pays.
Nous ne pouvons donc faire l’économie d’une insurrection généralisée pour bouter hors de notre pays tous ses mafieux et leurs suppôts dont la devise inscrite sur leur blouson est : APRÈS NOUS LE DÉLUGE.
Dr. ABDOUL BALDÉ